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Date: Thu, 31 Jan 2002 08:57:02 -0500 (EST)
From: Normand Ville
Subject: BLAGUES-L: Pourquoi l'attentat de NY est inimaginable a Paris


From: "Patrick Drouin"
Date: Fri, 7 Dec 2001 09:07:45 -0500 
From: Bernard Brault 

 
J'ai transcrit cet extrait de la presse française "Le Monde"

Pourquoi l'attentat de NY est inimaginable à Paris ?    

Des révélations émises par les services de renseignements français révèlent que 
les attentats perpétrés à New York et à Washington il y a de cela quelques 
semaines, auraient du être commis au préalable dans la capitale française, 
Paris.  Pour plusieurs motifs que nous détaillerons par la suite, selon nos 
informations, deux terroristes venus de quelque part au Moyen Orient sont 
arrivés à Paris avec la ferme intention d'accomplir le "châtiment d'Allah 
contre tous ces infidèles français", mais n'ont pu arriver à leur fin.

Voici le résumé et l'itinéraire de l'expédition de ces deux terroristes, une 
fois arrivés sur le territoire français.

Dimanche 23.30 : débarquement à l'aéroport de Roissy CDG, en provenance de 
Turquie.  Ils quittent enfin l'aérogare après huit heures d'attente de bagages 
qui avaient été perdus.  Ils prennent le taxi.  Le chauffeur les observe dans 
le rétro, et à la vue de leur faciès de touristes, decide de leur faire faire 
le tour de la ville.  Devant leur mutisme, le compteur affichant déjà 800 frs, 
il décide de les achever en prenant le périf et se colle dans les 
embouteillages.  Après une pause pipi Gare du Nord, un complice du chauffeur 
monte, leur soustrait les bagages, leur distribue quelques baffes, et les deux 
terroristes se retrouvent sur le carreau.

Lundi 12.00 : retrouvant leurs esprits après le pugilat, les deux terroristes 
réussissent à gagner un hôtel près de Montparnasse.  Ils louent une voiture et 
10 minutes avant d'arriver à la Concorde, ils se retrouvent immobilisés par une 
manifestation des agents de la RATP, quelques profs en grève, une poignée 
d'agriculteurs, sans oublier les camionneurs, des infirmiers, des 
fonctionnaires des antimondialistes d'ATTAC , etc.

Lundi 16.00 : ils arrivent enfin sur les Champs, il leur faut changer de 
l'argent pour être tranquilles ; ils ont des dollars, et on leur change contre 
des Pascals.

Lundi 19.30 : ils se dirigent vers Orly en vue d'y détourner un avion d'Air 
France et le crasher sur la Tour Eiffel.  Malheureusement, les pilotes d'Air 
France sont en grève car ils veulent toucher 4 fois leur salaire et faire moins 
d'heures, et les contrôleurs aériens sont en pleine partie de belotte, car eux 
aussi veulent gagner plus.  Le seul avion sur la piste est celui d'Air Liberté 
qui a 18 heures de retard...  Les employés et les passagers campent dans 
l'aérogare, chantant des chansons populaires, criant des slogans assassins 
contre Swissair et le gouvernement.  Les CRS se lancent à l'assaut de la foule, 
tout le monde prend des coups, un vrai bordel.

Lundi 19.45 : devant un tel contexte instable, les deux terroristes songent à 
changer leur plans et décident d'aller faire sauter Monaco.  Ils se dirigent 
vers le comptoir d'air Littoral, et l'employé, un tel Jacques Cambraleoni, leur 
vend des billets pour un vol qui n'existe déjà plus.

Lundi 20.00 : à cette heure, les terroristes commencent à se demander si faire 
sauter Paris ne serait pas considéré comme un acte de charité.

Lundi 20.30 : morts de faim, ils décident alors d'aller manger quelque chose au 
Hilton Orly, ils prennent des asperges une omelette et du jus d'orange.

Lundi 00.35 : ils essaient de se remettre, à l'Hôpital Pompidou, d'une 
salmonellose provoquée par l'omelette, après avoir attendu des heures aux 
urgence, se chiant litéralement dessus ; ils n'auraient dû rester que quelques 
jours à l'hôpital, mais ils y ont aussi attrappé une légionellose à cause de 
l'air conditionné.

Samedi 19.00 : quelques jours après, ils sortent enfin de l'hôpital, et se 
retrouvent tout près du Parc des Princes où se joue un PSG/OM ; une bande de 
skins leur fout une taule et les supporters du cop les prennent pour des 
bronzés marseillais ; autre taule.  Les terroristes, pour oublier les plombs, 
décident alors d'aller se bourrer la gueule, parce que "tout fout le camp, et 
ils n'arrivent à rien", on leur sert un pichet de villageoise et retour direct 
à l'hôpital pour infection urinaire aigüe.

Samedi 23.45 : les terroristes, pas bien du tout, se font la male direction 
Gibraltar, prennent une patère à Cadix et se laissent entraîner vers le Maroc.  
Ils se jurent, parole de Laden, de ne jamais remettre les pieds en France, et 
estiment qu'il est moins risqué d'aller foutre la Merde (avec un M majuscule 
SVP) aux E.U.



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